- EAN13
- 9782072678165
- Éditeur
- Gallimard
- Date de publication
- 08/03/2018
- Collection
- Bibliothèque des Sciences humaines
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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L'institution de l'esclavage. Une approche mondiale
Alain Testart
Gallimard
Bibliothèque des Sciences humaines
L’institution de l’esclavage est une reprise complétée et actualisée d’un
ouvrage qu’Alain Testart, décédé en 2013, avait publié sous le titre
L’esclave, la dette et le pouvoir, en 2001, aux Éditions Errance. La
définition de l’esclave a toujours été incertaine et le statut de ce que l’on
met sous ce nom a beaucoup changé selon les temps et les lieux. Mais il reste
toujours un exclu : exclu de la cité dans les sociétés antiques, exclu de la
parenté dans les sociétés lignagères, exclu en tant que sujet dans les
sociétés monarchiques. C’est l’exclusion d’une des relations sociales tenues
pour fondamentales par la société qui distingue l’esclave des autres formes de
dépendance et d’asservissement. Sous l’esclavage, gît donc la question du
pouvoir. Il y a, pour l’auteur, un lien direct entre l’esclavage et
l’émergence de l’État, qui s’arroge le monopole des esclaves, vis à-vis des
pouvoirs concurrents, de tout ordre, économique ou non. D’où la constatation,
bien documentée, que c’est dans les sociétés les moins centralisées et les
moins hiérarchisées, en principe les moins oppressives, que se rencontre la
pire condition de l’esclave. Et l’inverse : c’est dans les sociétés les plus
autoritaires et despotiques que la condition de l’esclave semble la moins
défavorable. Alain Testart est un des rares anthropologues qui disposent d’une
culture aussi étendue, largement comparative. Cette nouvelle édition, établie
par sa collaboratrice, Valérie Lécrivain, ajoute à l’ancienne un article
inédit qui permet de préciser les thèses de l’auteur. Elle fait de ce livre
d’il y a plus de quinze ans un livre neuf, plus adapté aux connaissances et
aux sensibilités contemporaines
ouvrage qu’Alain Testart, décédé en 2013, avait publié sous le titre
L’esclave, la dette et le pouvoir, en 2001, aux Éditions Errance. La
définition de l’esclave a toujours été incertaine et le statut de ce que l’on
met sous ce nom a beaucoup changé selon les temps et les lieux. Mais il reste
toujours un exclu : exclu de la cité dans les sociétés antiques, exclu de la
parenté dans les sociétés lignagères, exclu en tant que sujet dans les
sociétés monarchiques. C’est l’exclusion d’une des relations sociales tenues
pour fondamentales par la société qui distingue l’esclave des autres formes de
dépendance et d’asservissement. Sous l’esclavage, gît donc la question du
pouvoir. Il y a, pour l’auteur, un lien direct entre l’esclavage et
l’émergence de l’État, qui s’arroge le monopole des esclaves, vis à-vis des
pouvoirs concurrents, de tout ordre, économique ou non. D’où la constatation,
bien documentée, que c’est dans les sociétés les moins centralisées et les
moins hiérarchisées, en principe les moins oppressives, que se rencontre la
pire condition de l’esclave. Et l’inverse : c’est dans les sociétés les plus
autoritaires et despotiques que la condition de l’esclave semble la moins
défavorable. Alain Testart est un des rares anthropologues qui disposent d’une
culture aussi étendue, largement comparative. Cette nouvelle édition, établie
par sa collaboratrice, Valérie Lécrivain, ajoute à l’ancienne un article
inédit qui permet de préciser les thèses de l’auteur. Elle fait de ce livre
d’il y a plus de quinze ans un livre neuf, plus adapté aux connaissances et
aux sensibilités contemporaines
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