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Les Nuits de laitue

Vanessa Barbara

Zulma

  • Conseillé par (Libraire)
    18 avril 2016

    Les Nuits de laitue

    C'est l'histoire d'un vieux couple, Ada et Otto qui vivent ensemble depuis plus de 50 ans. Otto et Ada aiment les polars, les documentaires animaliers, le chou-fleur et les tisanes à laitue pour combattre les insomnies. Autant Otto est un ours, autant Ada est une voisine idéale : elle aide ses voisins en toutes occasions, même à leur corps défendant parfois.
    Le jour où il perd sa femme, Otto se demande comment renouer avec ses voisins qu'il voit de loin en loin depuis 50 ans et qu'il connaît surtout par les histoires abracadabrantes que sa femme racontait sur eux : le militaire japonnais coupé de sa hiérarchie qui a continué la guerre 50 ans après l'armistice, le facteur qui mélange le courrier pour obliger les voisins à se parler... Et puis, peu à peu, Otto se rend compte que peut-être ces histoires cachent autre chose...
    Un roman drôle et tendre : assez bluffant pour un premier roman !


  • Conseillé par (Libraire)
    28 octobre 2015

    Foncez !

    Excentrique à souhait, quelque peu loufoque et tout à fait délicieux, le roman "Les nuits de laitue" est un vrai bonheur de lecture. Foncez !


  • Conseillé par
    13 octobre 2015

    Depuis qu’Ada est morte, Otto n’a plus de goût à rien. Après cinquante ans de vie à partager le quotidien avec elle, il ne peut que se souvenir combien elle lui était indispensable, de son implication dans le village et envers les habitants du quartier. Lui était (et est toujours) peu sociable tandis qu’Ada était toujours disponible pour les autres. Entre Nico le préparateur en pharmacie passionné par les effets secondaires des médicaments, Anibal le facteur qui distribue au petit hasard le courrier, Terera et ses multiples chiens qui n’en ratent pas une, Lolanda férue de mysticité et un centenaire atteint d’Alzheimer dont la vie révèle bine des surprises, Otto amateur de séries policières et insomniaque s’imagine qu’on lui cache quelque chose.
    Avec des personnages hauts en couleur et attachants, l’enquête que veut mener Otto n’est qu’un prétexte pour nous faire découvrir des situations et des personnages loufoques, et un brin déjantés. Malgré quelques petits défauts, ce premier roman allie fraîcheur, une vraie tendresse et de l’humour ! Une lecture qui fait du bien.


  • Conseillé par
    23 septembre 2015

    Ce premier roman d'une jeune auteure brésilienne est barré, empli de personnages loufoques, franchement déjantés. La palme revient pour moi à Nico ce passionné des médicaments et de leurs effets secondaires et des interactions entre eux tous. Il est aussi un jeune homme énamouré et timide qui évidemment a du mal à parler à l'élue de son cœur qui ne partage sans doute pas sa passion il est vrai peu commune. Otto, lui, seul dans sa maison observe tous ses voisins, il sent qu'on lui cache des choses et en bon amateur d'histoires policières, il se bâtit un scénario qui file tout le long du roman, surtout dans sa dernière partie.

    C'est un roman assez inégal, qui multiplie les bonnes idées, comme les fantaisies des protagonistes, leurs lubies voire leurs délires, qui utilise la réalité (par exemple, il a bien existé un soldat japonais qui a continué sa guerre jusque dans le milieu des années 70 et est venu ensuite vivre au Brésil, Hiro Onoda), qui sait user des codes du polar pour finir en beauté. Malgré cela, il est un peu long et certains passages sont ennuyeux que j'ai passés sans état d'âme pour arriver vite à cette fin vraiment bien fichue.

    Frais, original et fin ce roman aurait gagné à être élagué pour gagner en énergie. Néanmoins m'en restent un bon souvenir, la découverte d'une auteure à suivre et une recette de tisane à la laitue pour combattre les insomnies, que personnellement, bien que souffrant d'un sommeil capricieux, je ne suis pas prêt à essayer, d'abord parce que la recette ne m'apparaît pas vraiment sexy : "Après cinq minutes de cuisson [des feuilles de laitue dans de l'eau], et de silence solennel (Otto craignit que son épouse ne s'endorme sur place), l'eau prit une couleur jaune-verdâtre et Ada se félicita du succès de l'opération. Elle couvrit la solution herbacée, attendit encore un peu, puis servit son mari qui, à ce stade, s'était déjà enfui dans le jardin." (p.80), et ensuite, parce que la laitue n'est pas ma salade préféré, rien en vaut une roquette ou une mâche... nantaise bien sûr.