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Les assoiffés
EAN13
9782373851663
Éditeur
Du Sonneur
Date de publication
Collection
La grande collection
Langue
français
Langue d'origine
anglais
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Les assoiffés

Du Sonneur

La grande collection

Indisponible
Pionnier du hard-boiled, Jim Tully fut le premier à donner une voix aux
immigrés irlandais, loin des stéréotypes et des caricatures de l'époque.
Témoignage émouvant sur une minorité opprimée, Les Assoiffés dessine aussi –
en filigrane – le portrait d'un conteur déchiré entre son héritage et son
désir de reconnaissance.
Les Assoiffés (Shanty Irish), publié en 1928, est le cinquième livre de Jim
Tully qui s'était fait connaître par le récit de sa jeunesse de hobo dans
Vagabonds de la vie, Autobiographie d'un hobo en 1924. Son grand projet était
de constituer une sorte de " comédie humaine des bas-fonds " dont chaque
épisode aurait eu pour cadre un milieu qu'il avait vu de près. Il commença
avec les " vagabonds du rail " et enchaîna avec " les ouvriers du cirque "
dans Circus Parade avant de revenir à sa famille et ses origines irlandaises
dans Les Assoiffés.
Les Assoiffés est composé de tranches de vie des membres de sa famille dont la
personnalité ou le destin firent écho au sien : son grand-père, grand conteur
de bistrot ; son père terrassier, taillé comme un gorille et qui passait des
heures à lire malgré sa myopie ; sa mère au grand cœur et à la foi imprégnée
de folklore celtique ; son oncle John Lawler, gibier de potence au magnétisme
animal...
Pionnier du hard-boiled, Jim Tully fut le premier à donner une voix aux
immigrés irlandais, loin des stéréotypes et des caricatures de l'époque.
Témoignage émouvant sur une minorité opprimée, Les Assoiffés dessine aussi –
en filigrane – le portrait d'un conteur déchiré entre son héritage et son
désir de reconnaissance.
Comme les deux précédents, le livre rencontra beaucoup de succès en Amérique
et au Royaume-Uni, et s'attira les louanges de H. L. Mencken, critique redouté
: " Tout comme Gorki, Jim Tully a le pouvoir de faire vivre les misères des
pauvres et des désespérés, mais il a en plus un sens de l'humour qu'on
n'imaginerait pas chez un Russe. Dans Les Assoiffés, j'ai l'impression qu'il
est allé encore plus loin que d'habitude. Ce récit n'est pas seulement
remarquablement réaliste, il a aussi une belle qualité poétique. "
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