- EAN13
- 9791020409386
- ISBN
- 979-10-204-0938-6
- Éditeur
- BEAUX ARTS ED
- Date de publication
- 16/10/2024
- Collection
- ALBUM EXPOS
- Nombre de pages
- 68
- Dimensions
- 28,5 x 21,9 x 0,4 cm
- Poids
- 382 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Tarsila do Amaral. Peindre le Brésil moderne
au musée du Luxembourg
Collectif
Beaux Arts Ed
Album Expos
Offres
-
13.00
Du 9 octobre 2024 au 2 février 2025au Musée du Luxembourg.
Après un enseignement classique à São Paulo, Tarsila do
Amaral (1886-1973) s’installe à Paris dans les années 1920 et suit les cours de
l’Académie Julian, elle s’y nourrit de toute l’avant-garde parisienne. Alors
qu’elle est en France, se développe au Brésil la Semana de Arte Moderna, à
l’origine du modernisme brésilien. Elle s’empresse alors de regagner son pays
pour intégrer O grupo dos cinco (« le groupe des cinq ») – Tarsila do Amaral,
Anita Malfatti, Oswald et Mário de Andrade, Menotti del Picchia –, basé à São
Paulo et pilier du futur mouvement moderniste. En 1928, elle peint Abaporu pour
son mari, le poète Oswalde de Andrade, représentant une figure allongée et
isolée avec un cactus en fleurs. Ce tableau historique a inspiré le Manifeste
de l’anthropophagie et est devenu la bannière d’un mouvement artistique transformateur,
qui imaginait une culture spécifiquement brésilienne issue de la digestion
symbolique – ou du « cannibalisme » artistique – des influences extérieures,
dont elle est une des représentantes.
« Je veux être le peintre de mon pays », écrit-elle en 1923.
Beaux Arts Éditions revient sur une œuvre originale et évocatrice, puisant dans
les imaginaires indigénistes, populaire et moderne d’un pays en pleine
mutation.
Après un enseignement classique à São Paulo, Tarsila do
Amaral (1886-1973) s’installe à Paris dans les années 1920 et suit les cours de
l’Académie Julian, elle s’y nourrit de toute l’avant-garde parisienne. Alors
qu’elle est en France, se développe au Brésil la Semana de Arte Moderna, à
l’origine du modernisme brésilien. Elle s’empresse alors de regagner son pays
pour intégrer O grupo dos cinco (« le groupe des cinq ») – Tarsila do Amaral,
Anita Malfatti, Oswald et Mário de Andrade, Menotti del Picchia –, basé à São
Paulo et pilier du futur mouvement moderniste. En 1928, elle peint Abaporu pour
son mari, le poète Oswalde de Andrade, représentant une figure allongée et
isolée avec un cactus en fleurs. Ce tableau historique a inspiré le Manifeste
de l’anthropophagie et est devenu la bannière d’un mouvement artistique transformateur,
qui imaginait une culture spécifiquement brésilienne issue de la digestion
symbolique – ou du « cannibalisme » artistique – des influences extérieures,
dont elle est une des représentantes.
« Je veux être le peintre de mon pays », écrit-elle en 1923.
Beaux Arts Éditions revient sur une œuvre originale et évocatrice, puisant dans
les imaginaires indigénistes, populaire et moderne d’un pays en pleine
mutation.
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