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Conseillé par Clara14 mai 2012
Le moins que l’on puisse dire c’est qu’Arnaud Modat possède de l’humour. Décalé, féroce ou tendre ! Dès la première nouvelle le ton est donné. Déjanté et la suite l’est autant ! Derrière ce qui prête à sourire ou à rire, il y a les non-dits, le désespoir, la non communication et la souffrance. Un avertissement pour les âmes sensibles, l’écriture est parfois crue. Mais la sensibilité est bien là. Palpable, à fleur de peau et les situations sont le reflet du cynisme, de la lâcheté de l’âme humaine. Entre poésie, clins d’œil malicieux, (j’ai passé la première semaine à toucher le fond de la piscine dans mon pull bleu marine), l’auteur met à vif ce qui fait mal. Des récits où l’on croise entre autres un tueur d’un genre particulier, des pères de famille scotchés dans leur canapé ou à la buvette, des jeunes hommes ou des adolescents qui découvrent l’amour, un joueur d’échec ou encore une fillette qui se prend pour une fée, …
L’écriture donne une sensation de liberté totale et de fraîcheur !
Des nouvelles qui ne vous lâchent pas ( et qu'on ne lâche pas) et dont je me suis régalée !