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Cette Autriche qui a dit non à Hitler, 1930-1945
EAN13
9782262081393
Éditeur
Perrin
Date de publication
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Cette Autriche qui a dit non à Hitler

1930-1945

Perrin

Indisponible
La véritable histoire de la résistance autrichienne à Hitler.
Le 13 mars 1938, Hitler proclamait le rattachement de l'Autriche au Reich et,
deux jours plus tard, faisait son entrée dans la capitale danubienne. Ces
événements sont connus, et plus encore les photos qui les illustrent :
douaniers autrichiens accueillant les soldats de la Wehrmacht, foule acclamant
le Führer au cœur de Vienne. Le 10 avril suivant, par plébiscite, 99,75 % des
Autrichiens approuvaient l'Anschluss.
Mais pourquoi ne dit-on jamais que les célèbres photos de 1938 ont été
orchestrées par la propagande nazie ? Et pourquoi n'expose-t-on jamais l'autre
face du décor ? Le désarroi de la petite République d'Autriche créée en 1918
sur les décombres de la monarchie des Habsbourg et l'attraction exercée par
l'Allemagne, dans les années 1920, sur tous les courants politiques
autrichiens représentés au Parlement, à commencer par les socialistes. Le
combat de l'État autrichien contre le national-socialisme intérieur et
extérieur, de 1933 à 1938, combat mené aussi par le régime autoritaire
institué en 1934. En 1934 encore, la répression par l'armée autrichienne de la
tentative de putsch nazi qui conduisit à l'assassinat du chancelier Dollfuss.
Quatre ans plus tard, le sursaut du chancelier Schuschnigg qui voulut
consulter les Autrichiens par référendum sur leur volonté de préserver
l'indépendance de leur pays, consultation prévue le 13 mars 1938 et dont le
résultat aurait sûrement été positif si Hitler, précisément, n'avait pas voulu
en interdire la tenue en faisant envahir le pays par l'armée allemande, dans
l'indifférence des démocraties occidentales. Ensuite le trucage du plébiscite
nazi du 10 avril 1938, l'impitoyable destruction des attributs souverains de
l'Autriche, la poursuite des opposants (70 000 arrestations lors de
l'Anschluss), le règne de la terreur et la persécution des juifs. Et enfin la
résistance autrichienne en exil ou intérieure – résistance communiste et
socialiste, résistance catholique, résistance conservatrice et monarchiste –,
résistance méconnue, qui eut ses héros et ses martyrs. L'Autriche, libérée par
les Alliés en 1945 et redevenue souveraine en 1955, se relèvera grâce à des
hommes ayant survécu aux camps nazis.
Jean Sévillia, fin connaisseur de l'Autriche et de son histoire, et fort de
sources en grande partie inédites, brise les idées reçues et rend justice à
cette Autriche qui, très tôt, a dit non à Hitler.
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