- EAN13
- 9782940733477
- Éditeur
- FLORIDES HELVETES
- Date de publication
- 20/10/2022
- Collection
- POCHE SUISSE
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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Morte au début de la vingtaine, avec une expérience forcément limitée de la
vie, la poétesse Alice de Chambrier n’en est pas moins une figure majeure pour
quiconque s’intéresse à l’histoire du romantisme et à ses retombées hors de
France. Avec un décalage temporel qui s’explique par la position excentrée du
cadre où elle est élevée et où elle commence à écrire, la jeune écrivaine
neuchâteloise apparaît comme une disciple de qualité des grands créateurs qui
ont révolutionné la poésie française à partir des années 1820, à commencer par
Lamartine et Victor Hugo, le maître vénéré rencontré à Paris en mai 1881. Les
sujets abordés par Alice de Chambrier témoignent, dans leur variété, de
l’attention qu’elle porte à l’effervescence thématique et formelle qui
caractérise la littérature de son temps : elle s’essaie aussi bien au poème
épique qu’au poème philosophique ; elle explore le registre lyrique ; elle
accorde son attention tantôt aux manifestations de la nature, tantôt à la
méditation métaphysique. Elle apparaît ainsi comme une des dernières
incarnations du mouvement romantique, au moment où le naturalisme commence à
s’affirmer, et comme un cas unique dans le paysage littéraire de Suisse
romande. Publiés dans la collection « Poche Suisse » des Éditions L’Âge
d’Homme en 1998, les Poèmes choisis sont accompagnés dans cette nouvelle
édition d’une préface de Daniel Maggetti, professeur de littérature à
l’université de Lausanne où il dirige le Centre des littératures en Suisse
romande. Née à Neuchâtel, Alice de Chambrier (1861-1882) est portée dès son
adolescence par une authentique vocation poétique qui n’a cessé de s’affirmer
et de s’épanouir jusqu’à sa mort, survenue de manière tragique à vingt et un
ans, des suites d’un coma diabétique. Ses dons et son destin ont attiré
l’attention sur cette figure singulière, reconnue à titre posthume largement
au-delà des frontières de son pays.
vie, la poétesse Alice de Chambrier n’en est pas moins une figure majeure pour
quiconque s’intéresse à l’histoire du romantisme et à ses retombées hors de
France. Avec un décalage temporel qui s’explique par la position excentrée du
cadre où elle est élevée et où elle commence à écrire, la jeune écrivaine
neuchâteloise apparaît comme une disciple de qualité des grands créateurs qui
ont révolutionné la poésie française à partir des années 1820, à commencer par
Lamartine et Victor Hugo, le maître vénéré rencontré à Paris en mai 1881. Les
sujets abordés par Alice de Chambrier témoignent, dans leur variété, de
l’attention qu’elle porte à l’effervescence thématique et formelle qui
caractérise la littérature de son temps : elle s’essaie aussi bien au poème
épique qu’au poème philosophique ; elle explore le registre lyrique ; elle
accorde son attention tantôt aux manifestations de la nature, tantôt à la
méditation métaphysique. Elle apparaît ainsi comme une des dernières
incarnations du mouvement romantique, au moment où le naturalisme commence à
s’affirmer, et comme un cas unique dans le paysage littéraire de Suisse
romande. Publiés dans la collection « Poche Suisse » des Éditions L’Âge
d’Homme en 1998, les Poèmes choisis sont accompagnés dans cette nouvelle
édition d’une préface de Daniel Maggetti, professeur de littérature à
l’université de Lausanne où il dirige le Centre des littératures en Suisse
romande. Née à Neuchâtel, Alice de Chambrier (1861-1882) est portée dès son
adolescence par une authentique vocation poétique qui n’a cessé de s’affirmer
et de s’épanouir jusqu’à sa mort, survenue de manière tragique à vingt et un
ans, des suites d’un coma diabétique. Ses dons et son destin ont attiré
l’attention sur cette figure singulière, reconnue à titre posthume largement
au-delà des frontières de son pays.
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